La croissance d’après-guerre (1945-1965)

La guerre s’achève en 1945, mais la fin d’année est marquée par le décès de Charles Fabry, directeur historique de l’établissement, qui laisse alors sa place à Pierre Fleury. C’est le début d’une période de vingt ans pendant laquelle l’Institut d’Optique va retrouver son dynamisme d’avant-guerre.

Les travaux de Georges Nomarski en microscopie, d’André Maréchal et de Madeleine Marquet en traitement des images, de Maurice Françon sur les interférences, de Serge Lowenthal en holographie, font de l’Institut d’Optique un établissement de renommée exceptionnelle. Les Réunions d’Opticiens, précédemment instaurées avant-guerre par Charles Fabry, font venir du monde entier les physiciens de la lumière les plus en vue de leurs domaines.

Le professeur Maurice Françon, pédagogue extraordinaire, permet à l’Institut d’Optique d’apparaître dans de nombreuses vidéos de vulgarisation exposant les dernières découvertes du monde de l’optique.

Les promotions comptent de plus en plus d’étudiants répartis désormais sur trois promotions; La vie étudiante commence à s’organiser autour d’une association des élèves, qui, avec la complicité souvent bienveillante du corps enseignant, élabore puis vend la Revue de l’Ecole Supérieure d’Optique, dont les bénéfices servent à organiser un bal annuel.